Bertille Bak, alumni, en résidence à la Pinault Collection de Lens
Diplômée des Beaux-Arts de Paris et passée par Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, l'ancienne étudiante de l'Atelier de Sèvres sera en résidence à la Pinault Collection de Lens jusqu’en juin 2020.
Bertille Bak, en résidence à la Collection Pinault de Lens
Depuis 2016, la Pinault Collection accueille chaque année, des artistes en résidence pour une durée de dix mois, dans un ancien presbytère de la cité minière Saint-Théodore de Lens (Pas-de-Calais). Pendant plusieurs mois, l’artiste sélectionné bénéficie de ce lieu de travail unique pour expérimenter et créer, ainsi que d’une bourse de résidence.
Un programme mis en place par François Pinault, amateur d’art et également l’un des plus grands collectionneurs d’art contemporain.
Choisie par la Collection, la DRAC et le FRAC Hauts-de-France, le Fresnoy - Studio national des arts contemporains et le Louvre-Lens, c’est Bertille Bak, ancienne étudiante de l’Atelier de Sèvres qui prendra la cinquième résidence et pourra ainsi, développer un futur projet. Elle succède à Hicham Berrada.
Une artiste plasticienne en immersion
Ancienne étudiante de l’Atelier de Sèvres, diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2007 et passée par la suite au Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy, Bertille Bak est aujourd’hui une plasticienne « attachée à l’observation de la société, à l’analyse précise d’un terrain » témoigne Xippas.
Pour chaque projet, Bertille Bak se plonge pendant plusieurs mois au sein de communautés en marge et fragiles, observe leurs rituels et leur culture et met en scène ce qu’elle voit et vit au travers de vidéos, d’installations, de photographies, de sculptures et de dessins. Avec la participation directe des personnes qu’elle rencontre, se construit un récit entre documentaire et fiction. Ainsi, en 2007 et 2008, Bertille Bak sort T’as de beaux yeux tu sais puis Faire le mur, qui suit les habitants d’une cité minière du Nord. En 2010, elle réalise Safeguard Emergency, sur les habitants d’un quartier de Bangkok menacés d’expulsion. En 2012, elle travaille sur les communautés tsiganes vivant à Paris…
L’artiste « évacue toute victimisation, elle met plutôt l’accent sur la capacité de ces communautés à s’emparer de leur destin » décrit les Inrockuptibles.
Des oeuvres entre réalité et fiction qui lui ont permis d’être nommée pour de nombreux prix d’art contemporain et d’en recevoir plusieurs.
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