Ceci n'est pas une école !
L’initiation aux arts plastiques comme ambition première
En 1979, Michel Glize et Patrick Hermand réhabilitent un atelier aux numéros 45 et 47 de la rue de Sèvres avec pour ambition de permettre aux jeunes de s’ouvrir aux arts plastiques. Cet Atelier rue de Sèvres suit une mission légitime, celle de transformer des individus et faire naitre des consciences artistiques dans un temps contraint. Correctement formés, ces jeunes peuvent ensuite prétendre aux écoles d’art. L’Atelier de Sèvres a désormais quarante ans. Un âge de maturité qui permet un temps de réflexion, entre synthèse du passé et projection vers le futur.
Un Atelier fondé sur une pratique libre
L’enseignement supérieur artistique a considérablement évolué au cours des dernières décennies. L’Atelier de Sèvres a pu suivre ces évolutions en mettant en place une pédagogie d’accompagnement individualisé alliant la créativité à la découverte des médium et techniques de la représentation. C’est un atelier au sens traditionnel du terme, qui se fonde sur une pratique libre offrant aux élèves un panel large de possibilités d’expression.
Image : Filipa De Sousa
Une nouvelle approche
L’Atelier de Sèvres s’ouvre au cinéma d’animation
L’Atelier de Sèvres suit les évolutions de l’industrie culturelle et notamment l’engouement croissant pour la culture du cinéma d’animation. Sont ainsi créées, dès 2012, des classes préparatoires consacrées à l’apprentissage des techniques du cinéma d’animation. Puis, en 2016, l’Atelier de Sèvres fonde l’atelier supérieur d’animation, un enseignement ouvert sur l’expérimentation, la création, l’écriture et les nouvelles technologie 2D et 3D afin de former des auteurs réalisateurs d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques animées et innovantes.
L’objectif d’un enseignement artistique pluridisciplinaire
Il s’agit pour l’Atelier de Sèvres d’une formidable opportunité de concevoir une nouvelle approche de l’enseignement artistique, en dehors des schémas parfois contraignants et classiques des écoles d’art telles qu’elles sont modélisées aujourd’hui. Intégrer la dimension pluridisciplinaire qui peut désormais l’emporter sur la conception traditionnelle et cognitive de l’enseignement. L’art et la création constituent, par essence, les objets idéaux pour la mise en œuvre d’espaces où l’expérimentation centrée autour de l’apprentissage par le faire peuvent amener à apprendre pour comprendre. L’Atelier de Sèvres exprime l'ambition de créer, dans un futur proche, de nouveaux cursus supérieurs en art qui la feront définitivement entrer dans la cour des grandes écoles d'art.
Rejoignez Les étoiles de Sèvres, l'association des anciens élèves
L'Atelier de Sèvres crée Les étoiles de Sèvres, l'association qui rassemble ses anciens élèves. Rejoignez-nous !
Portraits d'anciens
Photographe, ancienne élève de l'Atelier de Sèvres 2003
« En arrivant, je ne savais pas faire de nu, je ne connaissais rien à la perspective ni à l’art contemporain. A l’Atelier de Sèvres, je me suis initiée à toutes sortes d’outils, j’ai aussi appris à parler de mon travail. Toutes sortes de choses qui m’ont été très utiles par la suite. »
Illustratrice, ancienne élève de l'Atelier de Sèvres 2001
« J’ai trouvé ici une plus grande liberté créative qui permet davantage de développer sa voie propre. J’ai suivi des cours de peinture, de modelage, et surtout de dessin car l’animation exige d’avoir une technique de dessin très pointue. Et bien sûr, des cours d’illustration et d’animation »
Photographe, ancienne élève de l'Atelier de Sèvres 2004
« Devenir artiste s’est imposé à moi comme une évidence. Être dans la création c’était, pour moi, chaque matin questionner le monde. Mais c’était aussi, je l’avais compris, une pratique qui s’apprend, qui ne relève pas seulement du don. Je me suis donc inscrite à l’Atelier de Sèvres pour apprendre. »
Directeur de l'animation, ancien élève de l'Atelier de Sèvres 2004
« C’est à l’Atelier de Sèvres que j’ai compris que réussir dans le domaine artistique exigeait un énorme travail ! Tous les étudiants qui m’entouraient travaillaient dur mais ils étaient habités par une sorte de vocation. C’était vraiment une pépinière très stimulante. »
Styliste, ancienne élève de l'Atelier de Sèvres 2011
« On nous avait proposé de réaliser un travail personnel et je me suis mise alors à tricoter des sortes d’origamis à partir desquels j’ai construit des espèces de corps. C’est par ce chemin du textile, de l’intérêt pour le volume, qu’est né mon intérêt pour la mode. Il ne vient pas du tout d’un intérêt pour la « Couture » ni pour l’image type magazine, mais vraiment de la passion de construire un objet en volume avec mes mains. »
Auteur-réalisateur, ancien élève de l'Atelier de Sèvres 2007
« J’ai gardé un très bon souvenir de l’année que j’y ai passé. Surtout, de l’atmosphère qui y régnait ; la plupart des étudiants étaient très doués et c’était très stimulant. C’est ce climat d’émulation qui fait toute la force d’une école, selon moi. »